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## Tour
### Description
tour.description = Pour Explo360.fr
### Title
tour.name = Kiosque à Musique
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FONTAINE PYRAMIDALE
1832, la municipalité fait ériger, sur la place des Récollets, une fontaine pyramidale appelée plus tard obélisque…
Elle porte l'inscription "A Monsieur le baron Stulz, la ville d'Hyères reconnaissante". Ce monument construit en pierre de taille de Cassis par M. Roux, comporte une vasque alimentée par le Béal qui va être progressivement couvert.
En 1834, P.N. Fellon dans son guide de Hyères-en-Provence nous confirme que la fontaine est bien en activité à cette date et qu'à la belle saison, on vient souvent s'asseoir sous les vieux ormeaux de la place des Récollets, pour jouir du merveilleux tableau de la campagne, et pour aspirer avec le frais du soir le parfum délicieux des orangers.
De nos jours, cette fontaine a été supprimée. On peut cependant observer, côté nord, un rajout de pierre, témoin de sa forme.
Accompagnement sonore :
Fontaine - Jean-Luc Delon
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BÂTIMENT DES MESSAGERIES IMPÉRIALES
Cette compagnie fut créée sous le nom de Messageries nationales. Par la suite, elle acquit le nom de Messageries impériales …
Actuellement, ce local est occupé par la librairie Charlemagne. Il fut le bâtiment des Messageries impériales, cette dénomination permet de dater cette photo puisque dès 1871, en raison du changement politique intervenu, elles s'appelleront Messageries Maritimes.(transport de passager et lignes postales)
La messagerie maritime impose de posséder des navires, de les entretenir ou d'en construire. Ainsi, l'ingénieur Henri Dupuy de Lôme et Armand Behic, s'associant au projet, ont encouragé le rachat du chantier naval de La Ciotat.
La majorité des navires de la compagnie furent construits dans ce chantier naval.
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MODE D'EMPLOI
Quelques manipulations simples.
Utilisez le bouton gauche de votre souris pour vous déplacer.
Déplacez-vous aussi avec les flèches de direction.
Cherchez à 360° les puces.
Cliquez les puces pour afficher les contenus.
Pensez à allumer vos enceintes ou à mettre un casque.
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LE KIOSQUE
Pierre Chapoulart fait ériger un Kiosque à musique, dont l'accès est situé sur la Place des Palmiers.
En 1877 la ville d'HYERES procéde au réaménagement du jardin des Palmiers (aujourd'hui square Stalingrad), qui fut le premier jardin public.
L'architecte Hyérois Pierre Chapoulart (1849 - 1903) réalise une fontaine monumentale, avec bassins, rocailles et escaliers symétriques au pied de la place des palmiers ensuite dotée d'un kiosque à musique en 1880.
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EXPLO360.FR, LE SITE QUI RESPECTE LES PIXELS.
Jean-Luc Delon, photographe pour www.explo360.fr.
Je tente d'interpréter et de sublimer, en postproduction, les ambiances que j'ai perçues et qui m'ont interpelé au gré de mes sorties photographiques. Les sujets ne sont pas préparés, je m'en remets plutôt au hasard de la découverte et à l'opportunité de l'instant. Lumière, météo, cadrage, tout est affaire d'un instant fugace, qui rend chaque cliché unique.
Je partage mes connaissances en photographie et en informatique à travers le site explo360.fr
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LE KIOSQUE
Jusqu'en 1840, hormis la Grande Place des Récollets, il n'y a ni promenades, ni jardins publics à Hyères.
En 1860, la municipalité qui a acquis le terrain situé en contrebas de la place des Palmiers, le long du Chemin de Sainte-Anne, future rue Galliéni, le fait aménager en Jardin Public par Pierre Chapoulart.
De 1878 à 1882, celui-ci fait construire une fontaine monumentale avec bassin et rocailles dans le Jardin public (futur square Stalingrad). Au dessus de celle-ci, il fait édifier des escaliers symétriques, entouré de nombreuses balustrades de pierres et ciment, reliant ledit Jardin Public à la Place des Palmiers. Au milieu de ces escaliers concentriques, Chapoulart fait alors ériger un Kiosque à musique, dont l'accès est situé sur la Place des Palmiers.
Achevé en 1882, ce kiosque à l'aspect monumental, de forme octogonale, est monté sur un soubassement en pierre abritant un sous-sol ; sa toiture de zinc surmontée d'une lyre est posée sur des colonnes de fonte ; ses rambardes sont, également en fonte.
En 1936, le Kiosque à musique bénéficie d'une restauration complète, à l'issue de laquelle, un concert de gala de l'Harmonie hyéroise est donné le 4 juillet.
Il paraît bien incompréhensible que la municipalité ait finalement décidé de supprimer le Kiosque en 1947, alors qu'il venait d'être rénové ! Nos édiles ont toutefois conservé le socle du kiosque avec une nouvelle rambarde.
Jean-Pierre Giran, maire actuel de Hyères, engage en 2016 de gros travaux de rénovation du square Stalingrad, ex Jardin Public, et fait édifier un nouveau Kiosque à musique, sur le socle conservé. Ce nouveau Kiosque est inauguré le 26 janvier 2017.
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LES ORCHESTRES
La musique municipale en 1896 donne 80 concerts publics à Hyères, essentiellement sur le kiosque...
Les innombrables concerts qui seront donnés sur ce kiosque pendant plusieurs décennies sont très appréciés des hyérois et autres touristes en villégiature, non seulement pour la qualité de ses musiciens, mais également par le cadre exceptionnel dans lequel ces représentations sont données, la musique étant perceptible par les auditeurs soit de la place des Palmiers, soit du Jardin Public en vis-à-vis.
L'Orphéon les Enfants d'Olbie, la Symphonie et l'Harmonie, ainsi que plusieurs sociétés de trompettes, ne sont pas de trop pour alimenter la demande des mélomanes.
Le 22e régiment d'infanterie Colonial, créé le 17 janvier 1901, va venir s'installer à Hyères, après la construction de la Caserne Vassoigne qui lui est allouée, inaugurée le 1er octobre 1903. La musique du 22e R.I.C. va ainsi venir deux fois par semaine, le jeudi et le dimanche, hiver comme été, offrir ses concerts sur le Kiosque à musique des Palmiers.
Accompagnement sonore :
Pot-pourri - United States Marine Band
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LES PALMIERS
Que sont donc devenus les palmiers de la place éponyme ?
Commencons, avant de répondre à cette question, par une description de 1834, Hyères en Provence ou
guide des voyageurs de P. N. Fellon
"On y arrive par la place dite des Récollets, et c’est de là que le voyageur reçoit la première impression que fait naître le beau territoire d’Hyères ses regards embrassent à la fois le ciel le plus pur, la campagne la plus fleurie et l’aspect séduisant de la mer et des Iles ; cette place, d’un carré long, est bornée du côté du couchant par l’ancien couvent des Récollets, vieil édifice qui fut fondé en 1621 et qui a été converti en une maison de plaisance ; le canal qui fertilise les jardins la longe du côté du midi.
On y remarque une fontaine à forme pyramidale, élevée en 1832, et sur laquelle on lit cette inscription : « à Monsieur le baron Stulz, la ville d’Hyères reconnaissante ». Cette place est sans contredit la plus agréable et la plus riante. Dans la belle saison on vient souvent s’asseoir sous les vieux ormeaux qui l’embellissent pour jouir du merveilleux tableau de la campagne, et pour aspirer avec le frais du soir le parfum délicieux des orangers.
En hiver la verdure orgueilleuse des jardins et les abris que l’on y trouve la rendent également très-précieuse."
La réponse, à la question d'introduction, est prévisible. Les palmiers sont remplacés, par des places de parkings. Ainsi, faute de palmiers, on a changé le nom de cette belle et unique, pendant longtemps, place de Hyères, en place Gabriel Péri. Adieu donc à la belle entrée de la ville de 1834.
La fontaine pyramidale, toujours en place, est devenue un simple obélisque, puisqu'on lui a supprimé sa fontaine et sa vasque.
Le kiosque supprimé puis remplacé... soixante-dix ans plus tard.
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LE KIOSQUE
Pierre Chapoulart fait ériger un Kiosque à musique, dont l'accès est situé sur la Place des Palmiers.
En 1877 la ville d'HYERES procéde au réaménagement du jardin des Palmiers (aujourd'hui square Stalingrad), qui fut le premier jardin public.
L'architecte Hyérois Pierre Chapoulart (1849 - 1903) réalise une fontaine monumentale, avec bassins, rocailles et escaliers symétriques au pied de la place des palmiers ensuite dotée d'un kiosque à musique en 1880.
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COUVENT DES RÉCOLLETS
Les frères Récollets décident de s'installer à proximité de la Tour d'angle sud-ouest, sur le Chemin de Toulon à Hyères …
Les frères Récollets qui occupaient l'Ermitage et sa chapelle Notre-Dame de la Consolation, décident de s'installer hors les murs de Hyères, à proximité immédiate de la Tour d'angle sud-ouest, sur le Chemin de Toulon à Hyères.
A partir de 1621, à l'aide de la communauté hyéroise, les religieux font édifier un couvent au couchant de la ville, doté d'un jardin, le long du canal du Béal. En 1700, ces franciscains sont au nombre de quinze.
En 1790, lors de la révolution, les religieux sont expulsés, leurs biens sont vendus aux enchères.
Un certain M. Serre qui s'est porté acquéreur, fait bâtir l'Hôtel d'Angleterre sur l'église attenante au couvent, face à la Place dite des Récollets ou Grande Place, longeant le chemin de Toulon à Hyères.
En 1827, l'hôtel d'Angleterre de Hyères se présente comme une auberge où les voyageurs seront bien traités. En 1832, Jules Marnier nous conseille, précisant que parmi les hôtels, ceux de l'Europe et d'Angleterre lui paraissent les mieux tenus.
L'hôtel d'Angleterre a été, en son temps, occupé par des Religieuses de Notre-Dame-de-l'Espérance, avant d'être transformé en immeuble d'habitation.
Accompagnement sonore :
Solo Dios Basta - Chorale étudiante de Rouen
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LA COMPAGNIE PROVENÇALE DES TRAMWAYS ÉLECTRIQUES
L'ancien réseau de tramways de Toulon s'étendait sur treize lignes de Sanary-sur-Mer dans le Var jusqu'à Hyères sur la côte d'Azur...
Les premières discussions entamées au Conseil général du Var, pour l'installation d'un tramway reliant Hyères à Toulon, datent d'août 1884. Le projet finit par se concrétiser le 12 avril 1904 par la signature d'une convention entre l'Entreprise Waller frères et Charles Bonnerot, préfet du Var, et par un décret du 11 mai 1904 déclarant d'utilité publique les lignes de tramways de Toulon aux Quatre-Chemins et de la Valette à Hyères.
Les frères Waller s'engagent à construire et à exploiter à leurs frais et risques et périls, les lignes de ce tramway destiné au transport de voyageurs et de marchandises. Cette concession de tramways sera rétrocédée ultérieurement à la Société des Chemins de fer et tramways du Var et du Gard fondée en 1904.
La traction des voitures est assurée par l'électricité avec fil aérien. La largeur de la voie est de 1,44 mètre. Les rames se composent de trois voitures au plus et leur vitesse est limitée à 20 kilomètres à l'heure. Un minimum de 21 voyages est prévu dans chaque sens sur le réseau. Le tarif est fixé par tête et par kilomètre à 0,055 fr. du kilomètre.
Les voitures partent de Toulon place Albert-Ier, passent à Saint-Jean-du-Var, la Palasse, la Ginouse, la Garde, les Quatre-Chemins, la Pauline, les Palmiers et arrivent à Hyères terminus.
Passant devant le Kiosque à musique de la place des Palmiers, elles empruntent l'avenue des Iles d'Or et l'avenue Alphonse Denis.
Accompagnement sonore :
Le tramway - Jean-Luc Delon
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MODE D'EMPLOI
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NAPOLÉON BONAPARTE A HYÈRES
1793, siège de Toulon...
Officier d'artillerie, Napoléon Bonaparte, pendant le siège de Toulon, a séjourné à cette adresse.
Il commande l'artillerie de l'armée républicaine, livrée aux Anglais par les royalistes. Après de longs mois de siège, le plan du "capitaine canon" - comme on le surnomme alors - est adopté, et les forts à l'extérieur de la ville sont capturés par les Français en décembre.
Les Anglais et leur alliés doivent quitter la rade pour échapper au feu des canons français.
Toulon est reprise et Bonaparte est nommé général de brigade après sa première victoire militaire.
Accompagnement sonore :
Bataille - Jean-Luc Delon
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MODE D'EMPLOI
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EXPLO360.FR, LE SITE QUI RESPECTE LES PIXELS.
Jean-Luc Delon, photographe pour www.explo360.fr.
Je tente d'interpréter et de sublimer, en postproduction, les ambiances que j'ai perçues et qui m'ont interpelé au gré de mes sorties photographiques. Les sujets ne sont pas préparés, je m'en remets plutôt au hasard de la découverte et à l'opportunité de l'instant. Lumière, météo, cadrage, tout est affaire d'un instant fugace, qui rend chaque cliché unique.
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LES CONCERTS DU CIL GODILLOT
Chaque premier samedi du mois, venez assister à un concert gratuit.
Le C.I.L Godillot offre, chaque premier samedi du mois, entre mai et octobre, un concert gratuit. Venez nombreux, seul, en famille ou avec des amis vous détendre dans une ambiance festive.
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RAOUL DUFY, LES ANNÉES FOLLES
Raoul Dufy est un artiste et un designer français...
C’est en 1891, tout en travaillant comme comptable chez un importateur de café du Havre, que Raoul Dufy prend ses premiers cours de peinture à l’Ecole des Beaux Arts du Havre, aux cours du soir, en compagnie d’Othon Friez et de Georges Braque.
Influencé par Eugène Boudin, peintre havrais déjà célèbre, il peint dans le style impressionniste les paysages et les personnages qui s’offrent à lui.
En 1905, la visite du Salon des peintres indépendants crée un choc qui va déclencher la quête artistique qui le conduira à son style personnel.
Souvent qualifié de peintre de la joie ou peintre de la mer, toujours influencé par Cézanne, son dessin devient cependant plus souple au cours de son séjour de 1913 à Hyères.
Accompagnement sonore :
To much mustard - Orchestre Tzigane de Paris - 1913